vendredi 27 avril 2018

ROYAUME UNI ETUDE RECHERCHE Précision des échelles de risque pour prédire la répétition d'automutilation et du suicide

Précision des échelles de risque pour prédire la répétition d'automutilation et du suicide : une étude de cohorte multicentrique, au niveau de la population, utilisant des données cliniques de routine.

Titre original Accuracy of risk scales for predicting repeat self-harm and suicide: a multicentre, population-level cohort study using routine clinical data
Sarah Steeg 1* , Leah Quinlivan 1 , Rebecca Nowland 1 , Robert Carroll 4 , Deborah Casey 2
, Caroline Clements 1 , Jayne Cooper 1 , Linda Davies 5 , Duleeka Knipe 4 , Jennifer Ness 3 , Rory C. O’Connor 6 , Keith Hawton 2 ,David Gunnell 4and Nav Kapur 1,7

Correspondence: sarah.steeg@manchester.ac.uk
1 Centre for Mental Health and Safety, Manchester Academic Health Science Centre, University of Manchester, Manchester, England.
2 Centre for Suicide Research, University of Oxford Department of Psychiatry, Warneford Hospital,
Oxford, England.
3 Centre for Self-harm and Suicide Prevention Research, Derbyshire Healthcare NHS Foundation Trust, Derby, England.
4 Population Health Sciences, Bristol Medical School, University of Bristol, Bristol, England.
5 Institute of Population Health, University of Manchester, Manchester, England.
6 Suicidal Behaviour Research Laboratory, Institute of Health and Wellbeing, University of Glasgow, Glasgow, Scotland.
7 Greater Manchester Mental Health NHS Foundation Trust, Manchester, England.
BMC Psychiatry 201818:113
Published: 25 April 2018
 
Résumé
Les échelles de risque sont largement utilisées dans la prise en charge des patients se présentant à l'hôpital à la suite d'automutilation. Toutefois, il est prouvé que l'exactitude de leur diagnostic en matière de prédiction des automutilations répétées est limitée. On ne connaît pas leur exactitude prédictive dans les milieux de population et dans l'identification des personnes les plus à risque de suicide.

Méthode
Nous avons comparé la précision prédictive de Self-Harm Rule (MSHR), ReACT Self-Harm Rule (ReACT), SAD PERSONS Scale (SPS) and Modified SAD PERSONS Scale (MSPS)dans un échantillon non sélectionné de patients hospitalisés à la suite d'actes d'automutilation. Les données sur 4 000 épisodes d'automutilation présentés aux services d'urgence entre 2010 et 2012 ont été obtenues de quatre systèmes de surveillance établis en Angleterre. Les épisodes ont été classés dans une catégorie de risque pour chaque échelle et ont fait l'objet d'un suivi pendant six mois.

Conclusions

Les échelles n'ont pas réussi à prédire avec précision la récidive d'automutilation et le suicide. Les résultats appuient les directives cliniques existantes de ne pas utiliser uniquement des échelles de classification des risques pour déterminer le traitement ou prédire les risques futurs.