jeudi 12 novembre 2015

ACTU Prevention du suicide dans la Police Nationale

Le 10 novembre 2015 s’est tenu le séminaire sur la prévention du suicide au sein de la Police Nationale, place Beauvau, au ministère de l'Intérieur, la troisième réunion de l’année depuis le lancement du plan ministériel le 28 janvier 2015.

Le ministre de l’intérieur est venu clôturer les travaux du séminaire qui a rassemblé membres de l’administration, professionnels de santé et psychologues, présidents de mutuelles et représentants des organisations syndicales représentatives, qui ont échangé au travers de cinq ateliers de réflexion: partage des bonnes pratiques managériales, conditions de la réactivation du tissu associatif, actions de prévention des conduites addictives, conditions réussies d’un accompagnement des personnels en fragilité, accompagnement du policier dans le cadre d’une gestion individualisée des carrières.

Revue de Presse


Bernard Cazeneuve. Baisse des suicides de policiers et gendarmes
France - 10 Novembre http://www.ouest-france.fr/bernard-cazeneuve-baisse-des-suicides-de-policiers-et-gendarmes-3829644

Les suicides de policiers et de gendarmes, qui avaient connu un pic en 2014, ont diminué depuis début 2015, a annoncé Bernard Cazeneuve.

Il y a eu 40 suicides de policiers depuis le début de l'année contre 48 à la même période en 2014, a indiqué le ministre qui a conclu un séminaire consacré à ce sujet. Mais le nombre de suicides de gendarmes est de 22 depuis janvier 2015 contre 19 en 2014 à la même époque.

« Les choses vont dans la bonne direction », a déclaré le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, qui entend inscrire cette tendance « dans la durée ».

Un plan ministériel qui porte ses fruits

Le ministre a détaillé le suivi des 23 mesures adoptées en janvier 2015 après un pic de suicides enregistrés parmi les forces de l'ordre en 2014, 55 policiers (contre 40 en moyenne annuellement) et une trentaine de gendarmes. Cela avait suscité une vague d'émotions dans leurs rangs. « Ce plan ministériel et global » a donné ses « premiers résultats », a assuré le ministre.

Il a évoqué parmi les mesures de ce plan le recrutement supplémentaire de psychologues ou l'expérimentation de nouveaux cycles de travail des policiers.

Il a également dit vouloir persévérer sur l'expérimentation dans certains départements du dépôt des armes de service au commissariat par les policiers avant de regagner leur domicile. Selon M. Cazeneuve, « un policier sur trois se suicide chez lui avec son arme ». Cette mesure avait suscité des critiques de syndicats de police arguant de la nécessité d'être armé en permanence « face au risque terroriste ».
Un sujet sensible et récurrent

« Il y a une part de mystère » dans les suicides, a aussi fait valoir le ministre, et « aucun plan ne pourra répondre à lui seul à la complexité des situations ». « Mais nous avons des marges de manœuvre », a-t-il dit en se félicitant de ce plan.

Les suicides sont un sujet sensible et récurrent parmi les forces de l'ordre. Les quelques études officielles ont démontré qu'il s'agit souvent de raisons « d'ordre privé ».


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Selon le ministre de l'Intérieur, qui concluait un séminaire consacré au sujet, il y a eu 40 suicides de policiers depuis le début de l'année contre 48 à la même période en 2014. En revanche, le nombre de suicides de gendarmes est de 22 depuis janvier 2015 contre 19 en 2014 à la même époque.

«Les choses vont dans la bonne direction», a déclaré Bernard Cazeneuve, qui entend inscrire cette tendance «dans la durée». Le ministre a également détaillé le suivi des 23 mesures adoptées en janvier 2015 après un pic de suicides enregistrés parmi les forces de l'ordre en 2014 et qui avait suscité une vague d'émotions dans leurs rangs. «Ce plan ministériel et global» a donné ses «premiers résultats», a assuré le ministre.

«Aucun plan ne pourra répondre à lui seul à la complexité des situations»

Parmi les mesures de ce plan, il a évoqué le recrutement supplémentaire de psychologues ou l'expérimentation de nouveaux cycles de travail des policiers. Il a également dit vouloir persévérer sur l'expérimentation dans certains départements du dépôt des armes de service au commissariat par les policiers avant de regagner leur domicile, car, selon Bernard Cazeneuve, «un policier sur trois se suicide chez lui avec son arme.»

Cette mesure avait suscité des critiques de syndicats de police qui avaient fait valoir la nécessité d'être armé en permanence «face au risque terroriste». Pour l'instant, cette expérimentation est menée notamment dans le Val d'Oise, à Guéret (Creuse), Châteauroux (Indre) et Bourges (Cher) où des casiers réservés au dépôt des armes ont été installés à grand frais.

«Il y a une part de mystère» dans les suicides, a aussi fait valoir le ministre, et «aucun plan ne pourra répondre à lui seul à la complexité des situations (...) mais nous avons des marges de manoeuvre». Les quelques études officielles ont en effet démontré que les raisons de ces gestes sont souvent «d'ordre privé».