mardi 9 mai 2017

Décret n° 2017-813 du 5 mai 2017 relatif aux expérimentations visant à organiser la prise en charge de la souffrance psychique des jeunes

JORF n°0108 du 7 mai 2017
texte n° 58

Décret n° 2017-813 du 5 mai 2017 relatif aux expérimentations visant à organiser la prise en charge de la souffrance psychique des jeunes 
et JORF n°0108 du 7 mai 2017 texte n° 66
Arrêté du 5 mai 2017 fixant la liste des territoires retenus pour les expérimentations visant à organiser la prise en charge de la souffrance psychique des jeunes

 
 PRESSE :

Un décret prévoit des consultations psychologiques remboursées pour les jeunes en souffrance psychique
JO. 
08.05.17 http://www.liberation.fr/*
Un décret, paru au Journal officiel, va permettre des expérimentations dans plusieurs villes et départements visant à améliorer la prise en charge de la souffrance psychique des jeunes de 11 à 21 ans, a-t-on appris de l'AFP. Les médecins traitants, les pédiatres, les médecins scolaires pourront prescrire à ces jeunes des consultations de psychologues libéraux qui seront remboursées par la Sécurité sociale, dans la limite d'un forfait de 12 séances.
Prévue par la loi du 23 décembre 2016 de financement de la sécurité sociale pour 2017, cette expérimentation nécessitera le consentement exprès et éclairé du jeune ou des titulaires de l'autorité parentale. L'adolescent pourra demander à changer de psychologue en cours d'expérimentation. «Les jeunes présentant des troubles psychiatriques ou des signes de crise suicidaire sont exclus de l'expérimentation et orientés vers les soins spécialisés», précise le décret publié dimanche. Les psychologues libéraux devront adhérer à la charte de cette expérimentation prévue pour durer quatre ans. En Ile-de-France, l'expérimentation sera menée dans les communes de Trappes et des Mureaux dans les Yvelines. Ainsi que dans celles de Garges-lès-Gonesse, Sarcelles, Goussainville et Villiers-le-Bel dans le Val d'Oise, précise un arrêté également publié dimanche. Les départements de Loire-Atlantique, du Maine-et-Loire, de la Meuse, des Vosges, des Ardennes et du Haut-Rhin participeront aussi à ces expérimentations.

http://www.liberation.fr/direct/element/un-decret-prevoit-des-consultations-psychologiques-remboursees-pour-les-jeunes-en-souffrance-psychiq_63426/

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Souffrance psychique: Vers une meilleure prise en charge des jeunes ?
20 Minutes avec agences  Publié le 09.05.2017

SANTE Une expérimentation, qui va être menée dans huit départements, prévoit la possibilité pour les médecins traitants, médecins scolaires et pédiatres de prescrire aux jeunes des consultations de psychologues libéraux remboursées par la Sécurité sociale…

Améliorer la prise en charge de la souffrance physique des jeunes âgés de 11 à 21 ans. Tel est l’objectif d’une expérimentation qui sera menée pendant quatre ans dans plusieurs villes et départements.

La mesure, qui a fait l’objet d’un décret paru ce dimanche au Journal officiel, permettra aux médecins traitants, médecins scolaires et pédiatres de prescrire à ces jeunes des consultations de psychologues libéraux remboursées par la Sécurité sociale, dans la limite d’un forfait de 12 séances.
Huit départements concernés

En Ile-de-France, l’expérimentation sera menée dans les communes de Trappes, des Mureaux (Yvelines) ainsi que dans celles de Garges-lès-Gonesse, Sarcelles, Goussainville et Villiers-le-Bel (Val d'Oise), précise un second arrêté publié le même jour.

Les départements de Loire-Atlantique, du Maine-et-Loire, de la Meuse, des Vosges, des Ardennes et du Haut-Rhin sont aussi concernés par le dispositif, dont la coordination sera assurée par la Maison des adolescents dans chaque territoire.

Le consentement du jeune nécessaire

Prévue par la loi du 23 décembre 2016 de financement de la sécurité sociale pour 2017, l’expérimentation nécessitera le consentement exprès et éclairé du jeune ou des titulaires de l’autorité parentale.

L’adolescent pourra également demander à changer de psychologue au cours de sa prise en charge. En revanche, « les jeunes présentant des troubles psychiatriques ou des signes de crise suicidaire sont exclus de l’expérimentation et orientés vers les soins spécialisés ».

http://www.20minutes.fr/societe/2064723-20170509-souffrance-psychique-vers-meilleure-prise-charge-jeunes