mardi 29 avril 2014

ON NOUS SIGNALE : INITIATIVE UN COURT METRAGE SUR LE SUICIDE

Dans le cadre d'un projet personnel, l'initiative d'un film de 3 minutes sur le suicide


 "7H00"

Un jeune homme se réveille chaque matin à 7h00, jusqu'à l'inattendu, cauchemar ou réalité ?

Un film de et avec
Charles P.R. Calhanas

Musique de
Sea Oleena "sister (johnny_ripper remix)"
Licence Creative Commons 3.0
Attribution, Non Commercial, ShareAlike
http://creativecommons.org/licenses/b...
www.freemusicarchive.org

Film sous licence Creative Commons
BY-NC-BA
http://creativecommons.org/licenses/b...
Avril 2014

Charles P.R. Calhanas
http://www.ecr-production.com
et sur https://www.facebook.com/charles.calh...

Contact :
contact@ecr-production.com

lundi 28 avril 2014

Peut-on faire devier les trajectoires suicidaires? par Monique Seguin, Québec

Peut-on faire dévier les trajectoires suicidaires?: Monique Seguin



Publiée le 18 avr. 2014, TEDx Talks
Docteure en psychologie, Monique Séguin est professeure au département de psychologie et psychoéducation de l'Université du Québec en Outaouais. Elle est chercheure au Groupe McGill d'études sur le suicide, et chercheure au Réseau québécois de recherche sur le suicide, la dépression et les troubles associés. Elle s'intéresse aux trajectoires de vie de personnes suicidaires. Elle a écrit plusieurs ouvrages sur la crise suicidaire. Elle a été invitée en tant qu'experte à une conférence de consensus sur la crise suicidaire dirigée par la Fédération Française de Psychiatrie. À la demande de la Direction Générale de la Santé en France, elle a formé un réseau de formateurs à l'intervention de crise suicidaire. Elle s'intéresse également au deuil à la suite d'un suicide, et a développé une expertise en postvention en milieu scolaire qui a fait un consensus auprès des intervenants du Québec. Une communauté de pratiques en regard des interventions suite au deuil par suicide est née au Québec en est issue. Monique Séguin a reçu le Prix de la recherche décerné par l'Association Canadienne pour la Prévention du Suicide, et un prix d'excellence de l'Association Québécoise de Prévention du Suicide, en reconnaissance de ses travaux de recherche sur le suicide. Son message, « Nous connaissons tous, de près ou de loin, une personne qui a pu avoir des conduites suicidaires. C'est la raison pour laquelle il me semble important de sensibiliser la population au fait que le suicide est un problème social. La réponse qui permettrait de diminuer la souffrance de ceux qui pensent au suicide doit venir de chacun d'entre nous, car la prévention du suicide, ça nous concerne tous. »

MANIFESTATIONS EMBRUN (05) Colloque pour les professionnels et Soirée tout public « TOUCHE PAS A TA VIE » 5/06/2014

2 ème  Rencontres Adolescence des Hautes-Alpes  Colloque « Touche-pas à ta vie ! »
Pour ces 2 ème  Rencontres Adolescence des Hautes- Alpes, la MDA 05 vous invite à vous attarder, le
temps de 3 journées (2 jours de formation suivies d’ un colloque) sur le thème très difficile qu’est le
suicide à l’adolescence.

La journée pour les professionnels de 8h30 à 18h
le soir pour tout public


JEUDI 5 JuIN 2014


Colloque À destination des professionnels
05/06/2014 de 8h30 à 18h

- Salle de la Manutention Espace Delaroche  à Embrun

Jeudi 5 juin  pour tout publicà 20h30
Salle de la Manutention à Embrun

CONFÉRENCE DÉBAT - Suicide, tous concernés
http://www.mda05.fr/typo3temp/pics/291b96d96c.jpg
 Cliquer sur l'image pour voir le flyer


ORGANISATION 
Inscription obligatoire auprès
de la MDA 05 par mail :
mda05.secretariat@lespep05.org
FrAis d’inscripTion : 20 €
orgAnisATion MdA 05
Coordination Départementale
11 rue des marronniers - Bât. Les Hirondelles 3
05000 GAP
mda05.coordination@lespep05.org
04 92 56 05 56
Toutes les infos sur
www.mda05.fr

vendredi 25 avril 2014

RECHERCHE FRANCE NOTICE ARTICLE Le sujet âgé suicidant en médecine d’urgence préhospitalière

Le sujet âgé suicidant en médecine d’urgence préhospitalière
Presse Med (2014),
Auteurs Sonja Curac 1 , Isabelle Vassor 1 , Alexis Burnod 1 , Enrique Casalino 2 , François-Xavier Duchateau 1
1 Hôpital Beaujon, service mobile d’urgence et de réanimation, 92110 Clichy, France
2 Hôpital Bichat, service des urgences, 75018 Paris, France
Correspondance : François-Xavier Duchateau, AP–HP, hôpitaux universitaires Paris Nord Val-de-Seine, hôpital Beaujon, service mobile d’urgence et de réanimation, 100, boulevard du Général-Leclerc, 92110 Clichy, France.
francois-xavier.duchateau@bjn.aphp.fr
Etude rétrospective sur données existantes, incluant tous les patients pris en charge en intervention primaire pour tentative d’autolyse de janvier 2005 à juin 2011 par le SMUR de Beaujon (92).


http://www.em-consulte.com/en/article/875422
Disponible en ligne depuis le vendredi 7 mars 2014

NOTICE ARTICLE FRANCE Etude exploratoire de facteurs psychologiques et organisationnels ayant pu contribuer à des suicides et tentatives de suicide dans le secteur industriel

Etude exploratoire de facteurs psychologiques et organisationnels ayant pu contribuer à des suicides et tentatives de suicide dans le secteur industriel
Dans Les cahiers internationaux de psychologie sociale 2014/1 (Numéro 101) 
ISBN : 9782875620453 Éditeur : Presses universitaires de Liège - Pages 49 - 67

Auteurs : Caroline Nicolas Centre de Recherche en Psychologie - Cognitions, Psychisme et Organisations, Université de Picardie Jules Verne, Amiens, France - Monique Séguin, Université du Québec en Outaouais et GMES, Université McGill, Montréal, Canada - Lucy Baugnet Centre de Recherche en Psychologie - Cognitions, Psychisme et Organisations, Université de Picardie Jules Verne, Amiens, France - Pascale Desrumaux Psychologie : Interactions, Temps, Emotions, Cognition (PSITEC), Université Charles de Gaulle, Lille 3, France

Le geste suicidaire d’un salarié interroge la contribution des difficultés professionnelles. L’objectif de cette recherche était d’étudier les caractéristiques d’une organisation concernée par la suicidalité et leurs conséquences sur la santé mentale. Une étude par entretiens semi-directifs a été menée auprès de 23 cadres travaillant dans une organisation de l’industrie lourde confrontée aux gestes suicidaires de plusieurs collègues. Traités par le logiciel ALCESTE, les résultats révèlent une charge de travail lourde ainsi qu’un manque d’autonomie et de temps. Le contexte de l’entreprise est celui de restructurations successives mal accompagnées, provoquant du stress et du mal-être psychologique. Enfin, la perception d’un système d’évolution professionnelle inéquitable fait émerger des sentiments d’injustice, de manque de reconnaissance et de la souffrance psychologique.




Plan de l'article

  1. Introduction
  2. 1 - Le travail salarié en cause dans le passage à l’acte suicidaire
  3. 2 - Étude
    1. 2.1 - Vue d’ensemble
    2. 2.2 - Contexte de la recherche
    3. 2.3 - Méthode
    4. 2.4 - Canevas d’entretien
    5. 2.5 - Considération éthique de la recherche
    6. 2.6 - Résultats

    7. 2.7 - Analyse factorielle des correspondances
    8. 2.8 - Analyse qualitative thématique des données
  4. 3 - Discussion
  5. 4 - Conclusion



MANISFESTATION Pontchâteau (44) Prévevention du risque suicidaire - 17/06/2014

Ouest Atlantique le 17/06/2014 à Pontchâteau 44
Prévention du risque suicidaire
à 20h30  Salle de la Boule d'Or à PONTCHATEAU
tout public
Contact info MSA
Service ASS – Pôle DST
Antoine Chauvin 06.87.60.60.70 

Source : http://www.msalanguedoc.fr/lfr/documents/98935/19690148/Evenements_05_06-2014.pdf

AUTOUR DE LA QUESTION : BRETAGNE dispositif « Zen et Top » pour un mieux-être chez les jeunes

« Zen et Top » à Vannes : une action pour développer l’estime de soi, premier levier pour un mieux-être chez les jeunes
Source MILDECA (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) - Flash info n°45 - 24 avril 2014


Le Mardi 18 avril, Danièle Jourdain Menninger, présidente de la MILDECA s’est déplacée à Vannes accompagnée de Catherine Sultan directrice de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) du ministère de la Justice.

Dans la matinée, elles ont visité la consultation jeunes consommateurs (CJC) Douar Nevez où leur a été présenté l’ensemble des actions de prévention et soins. La démarche des professionnels est de travailler sur la notion de bien être, de relation des jeunes avec leurs parents afin de créer du lien et de rendre audible pour le jeune un discours sur la réduction des risques. La CJC fonctionne en réseau avec les autres acteurs du soin locaux et les professionnels en lien avec les jeunes, avec par exemple une consultation avancée à la maison des adolescents. Tous les professionnels ont ainsi souligné l’importance de la co-construction partenariale.

Elles ont ensuite rencontré les professionnels mettant en œuvre le module « Zen et Top » porté par la direction territoriale Finistère Morbihan et l’ANPAA (Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie), qui est un exemple de ce partenariat fructueux.

Cette action, débutée en 2009 avec le soutien de la MILDT (aujourd’hui MILDECA) s’adresse aux jeunes suivis par la mission locale et majoritairement par la PJJ qui présentent des difficultés d’insertion professionnelle, personnelle et ont des conduites addictives régulières, des troubles du sommeil ou alimentaires. Il s’agit de développer une démarche de santé globale en s’appuyant sur la recherche d’emploi, préoccupation importante des jeunes. Le module offre une palette d’interventions visant à développer l’estime de soi, premier levier pour un mieux-être, le respect de l’autre ainsi que la réduction des consommations. Des intervenants de champs différents animent cette action (diététicienne pour l’atelier nutrition, sportive de haut niveau pour faire le lien entre stress et sport, comédien en binôme avec un chargé de projet de l’ANPAA pour aborder la prévention des addictions, professeur d’esthétique pour l’atelier « ma forme mes atouts »). Chaque module se termine par une simulation d’entretien d’embauche. 4 sessions de 4 jours et d’environ 10 jeunes sont organisées chaque année (2 à Vannes et 2 à Lorient).

Après avoir échangé au cours d’un déjeuner avec les jeunes et les professionnels intervenant sur ce module, la présidente de la MILDECA et la directrice de la PJJ ont participé à une réunion avec les représentants institutionnels (chef de projet MILDECA, représentants de l’ARS, de la mission locale, de la direction de la cohésion sociale, professionnels de la PJJ et membres des différentes associations impliquées dans le projet) afin d’évoquer les modalités pédagogiques mises en place pour « Zen et Top ».

Elles ont ensuite terminé la journée en compagnie des professionnels de la PJJ et du Centre de Soins d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) Douar Nevez qui ont insisté sur la nécessité de travailler en partenariat et ont salué la collaboration ancienne existant localement (formation des personnels dans le cadre d’une convention santé/justice, mise en œuvre des mesures de réparation pénale et des stages de sensibilisation sur les dangers de l’usage de stupéfiants, mise en œuvre des obligations de soins). Là encore, la démarche adoptée consiste en un discours sur la réduction des risques, la régulation par les pairs, et le travail avec les parents.

DEBAT au Sénat sur Suicides sur le territoire du parc amazonien de Guyane

Suicides sur le territoire du parc amazonien de Guyane

14 ème législature

Question orale sans débat n° 0687S de Mme Aline Archimbaud (Seine-Saint-Denis - ECOLO)

publiée dans le JO Sénat du 23/01/2014 - page 199

Mme Aline Archimbaud interroge M. le ministre des outre-mer au sujet des suicides sur le territoire du parc amazonien de Guyane.
Lorsque l'on évoque les problématiques liées au parc amazonien de Guyane, on pense surtout à l'échec de l'éradication de l'orpaillage clandestin. Mais un autre drame touche ce territoire, aux conséquences humaines aussi préoccupantes : en quatre ans, il y a eu douze suicides sur le Haut-Maroni, soit une moyenne de dix tentatives et de trois suicides par an, pour une population d'à peine mille habitants. Si le taux de prévalence du suicide en métropole était le même que sur ce territoire, il y aurait en France 300 000 suicides par an, soit l'équivalent de la population guyanaise tout entière.

Ce n'est pas un hasard si les peuples autochtones, qu'ils soient du Canada, des États-Unis, d'Australie et de Guyane, font partie des populations les plus à risque suicidaire. En Guyane par exemple, les villageois du Maroni et de l'Oyapock doivent faire face à des conditions de vie considérablement dégradées. Ils vivent selon un mode ancestral de droit coutumier mais la France a toujours refusé de reconnaître leur mode de vie, notamment en rejetant systématiquement de ratifier la convention 169 de l'Organisation internationale du travail, reconnaissant ainsi le droit des peuples indigènes et tribaux.

Le territoire du parc national de Guyane a été habité et cultivé depuis des millénaires par les premiers habitants de ce territoire : les peuples autochtones du plateau des Guyanes, qui n'ont pas attendu sa création pour préserver et valoriser la biodiversité exceptionnelle qui y règne.

Ils sont la valeur ajoutée et les meilleurs connaisseurs de ce territoire, dont ils ont su tirer profit des richesses en respectant son esprit.

Elle lui demande comment répondre aux aspirations quotidiennes de ces personnes, à leur bien-être, à leurs besoins essentiels et au respect de leur mode de vie et de leurs connaissances ancestrales.

Pour lutter efficacement contre ce fléau, elle lui demande, ensuite, quand l'école élémentaire et le collège seront enfin adaptés à la culture amérindienne, les aides à la mobilité renforcées, la présence des services publics confortée et la prise en charge des addictions ainsi que les équipes mobiles de psychiatrie intensifiées.

Elle lui demande, en outre, quand la convention 169 de l'Organisation internationale du travail, reconnaissant ainsi le droit des peuples indigènes et tribaux sera ratifiée.

Elle lui demande, enfin, comment garantir la poursuite du programme contre les suicides mené par l'association Ader sur le Haut-Maroni et, éventuellement, lancer un programme similaire sur le Haut-Oyapock.
Transmise au Ministère des outre-mer

Réponse du Ministère des outre-mer

publiée dans le JO Sénat du 16/04/2014 - page 3055

Mme Aline Archimbaud. Madame la ministre des outre-mer, lorsque l'on évoque les problématiques liées au parc amazonien de Guyane, on pense surtout aux difficultés d'éradication de l'orpaillage clandestin.
Mais un autre drame touche ce territoire, aux conséquences humaines aussi préoccupantes : en quatre ans, il y a eu douze suicides sur le Haut-Maroni, soit une moyenne de dix tentatives et de trois suicides par an, pour une population d'à peine 1 000 habitants.
Si le taux de prévalence du suicide en métropole était le même que sur ce territoire, il y aurait en France 300 000 suicides par an, soit l'équivalent de la population guyanaise tout entière.
Ce n'est pas un hasard si les peuples autochtones, qu'ils soient du Canada, des États-Unis, d'Australie ou de Guyane, font partie des populations les plus exposées au risque suicidaire. En Guyane par exemple, les villageois du Maroni et de l'Oyapock doivent faire face à des conditions de vie considérablement dégradées. Ils vivent selon un mode ancestral de droit coutumier, que la France n'a jamais voulu reconnaître : elle a ainsi refusé systématiquement de ratifier la convention n° 169 de l'Organisation internationale du travail qui reconnaît le droit des peuples indigènes et tribaux.
Le territoire du parc national de Guyane a été habité et cultivé depuis des millénaires par les premiers habitants de ce territoire : les peuples autochtones du plateau des Guyanes, qui n'ont pas attendu la création du parc pour préserver et valoriser la biodiversité exceptionnelle qui y règne.
Ils sont la valeur ajoutée et les meilleurs connaisseurs de ce territoire ; ils ont su tirer profit de ses richesses en respectant profondément son patrimoine.
Madame la ministre, comment répondre aux aspirations quotidiennes de ces personnes, à leur bien-être, à leurs besoins essentiels, au respect de leur mode de vie, de leur culture et de leurs connaissances ancestrales ?
Pour lutter efficacement contre ce fléau, quand l'école élémentaire et le collège seront-ils enfin adaptés à la culture amérindienne, les aides à la mobilité développées, la présence des services publics renforcée et la prise en charge des addictions ainsi que les équipes mobiles de psychiatrie intensifiées ?
Quand la convention n° 169 de l'Organisation internationale du travail, qui reconnaît le droit des peuples indigènes et tribaux, sera-t-elle ratifiée ?
Enfin, comment garantir la poursuite du programme contre les suicides mené par l'association ADER sur le Haut-Maroni, et éventuellement lancer un programme similaire sur le Haut-Oyapok ?
M. le président. La parole est à Mme la ministre.
Mme George Pau-Langevin, ministre des outre-mer. Madame la sénatrice, vous soulevez une question difficile sur laquelle le Gouvernement, et notamment le ministère des outre-mer, s'est déjà penché.
Le suicide est toujours un drame individuel difficile à analyser. Dans la région du fleuve, nous avons malheureusement également déploré le suicide d'enseignants métropolitains. Ce sujet grave ne concerne donc pas uniquement les communautés amérindiennes.
Néanmoins, ce type de problème survient plus fréquemment dans ces régions, ce qui sollicite notre responsabilité. Ces territoires, qui sont d'ailleurs magnifiques, accueillent des hommes et des femmes dont la culture, le vécu et les traditions sont différents de ceux de la majorité des Français.
Nous devons faire entrer ces populations dans la modernité, pour leur permettre d'appréhender un certain nombre d'exigences de la vie moderne, tout en respectant leur mode de vie.
Chaque citoyen de notre pays a le droit d'avoir une place correspondant à ses attentes ; aujourd'hui, nous constatons que les Amérindiens s'inscrivent aussi dans une démarche de modernité.
À cet égard, je me réjouis que, pour la première fois, une femme amérindienne, Mme Cornélie Sellali Bois-Blanc, ait été élue maire à Iracoubo et que des bureaux de vote aient ouvert dans les villages amérindiens du Haut-Maroni et de Taluen.
Il est vrai que nous devons faire face à une forme de désarroi de la population amérindienne, ce qui nous amène à agir dans divers domaines.
Dans le domaine de l'éducation, qui m'est familier en raison de mes attributions antérieures, la question est de savoir comment rendre l'éducation accessible à tous, notamment aux jeunes qui vivent dans des villages particulièrement éloignés et qui ont des racines culturelles différentes.
Vous le savez, nous avons créé des écoles de proximité de façon à éviter que de très jeunes enfants n'aient à faire de longs trajets en pirogue pour rejoindre un établissement scolaire. Nous espérons que, de la sorte, ils seront moins dépaysés pour aborder les apprentissages, à tout le moins au niveau de l'école maternelle.
Nous avons aussi des intervenants en langue maternelle pour accueillir les enfants, lesquels ne parlent le plus souvent pas du tout le français, pour les familiariser à l'école dans leur langue maternelle et leur environnement avant de commencer l'apprentissage de la langue française. Ainsi, l'accès à l'école sera moins traumatisant pour eux.
Nous avons aussi reconnu, dans la loi du 8 juillet 2013, la place des langues vernaculaires, notamment amérindiennes ou créoles, dans l'enseignement. C'est également une manière de rendre moins traumatisant pour un enfant le passage de la vie dans son village à la vie à l'école.
Par ailleurs, un ensemble de dispositions ont été prises pour lutter contre le mal-être des populations amérindiennes. Vous avez évoqué le plan préfectoral de lutte contre le suicide du 21 janvier 2011, qui porte notamment sur les questions de santé et d'addiction.
Le secteur associatif est également très mobilisé. Vous avez évoqué l'ADER, qui travaille sur un programme global de prévention communautaire du suicide dans le Haut-Maroni. Nous avons aussi essayé de prendre en compte les problèmes d'addiction, notamment à l'alcool, qui fragilisent ces populations.
Sur la question de l'isolement, de nombreux efforts sont faits pour aider notamment les jeunes Amérindiens qui sont pris entre deux mondes - leur monde traditionnel et celui de l'école.
Il convient enfin de garantir la continuité territoriale. Sur ce point, de nombreuses mesures ont été prises.
Enfin, vous avez évoqué, madame la sénatrice, la question de la convention n° 169 de l'Organisation internationale du travail relative aux peuples indigènes et tribaux. Cette question soulève une difficulté à laquelle nous nous heurtons également dans de nombreux autres domaines. La Constitution garantit l'égalité et l'unicité du peuple français. Par conséquent, il est très difficile de donner des droits spécifiques à une partie de ce peuple, notamment aux peuples autochtones. Pour autant, cela ne nous dispense pas d'essayer de faire en sorte que les pratiques et les savoirs locaux de ces populations qui vivent sur le fleuve puissent être pris en compte.
Madame la sénatrice, la tâche est difficile, mais je suis certaine que nous vous trouverons à nos côtés pour essayer d'avancer dans l'intérêt des peuples autochtones.
M. le président. La parole est à Mme Aline Archimbaud.
Mme Aline Archimbaud. Madame la ministre, je vous remercie d'avoir répondu de façon précise aux questions que je vous ai posées.
En effet, le sujet est grave et difficile, comme vous l'avez reconnu. Je suis tout à fait disposée à voir avec vous comment travailler ensemble pour avancer.
Quant à la ratification de la convention n° 169, il faut se pencher de plus près sur la question pour essayer de trouver une solution positive.

jeudi 24 avril 2014

MANIFESTATION CONFERENCE DEBAT Guilherand-Granges (07) le 26 avril 2014


Conférence - Débat grand public
"Famille et entourage face au deuil d'un enfant, les répercussions dans les relations"
Samedi 26 avril 2014 à 17h30
Avec Françoise Blaise-Kopp, psychologue spécialiste des relations entre les générations et de la prévention du suicide

salle Agora de Guilherand-Granges (07)

Entrée libre et gratuite

organisateur : Jonathan Pierre Vivantes Drôme-Ardèche JPV 26-07 / Association de parents, frères et soeurs endeuillés Maison des services publics - Montélimar
Contacts : 06 75 42 52 81 ou 06 73 15 01 14 jpv.valence@gmail.com

www.anjpv.asso.fr
Plaquette
http://www.caf.fr/sites/default/files/caf/261/Documents/conference26042014jonathan.pdf

MANIFESTATION CONFERENCE LAVAL (53) 12 mai 2014

Conférence HALTE A NOS REPRESENTATIONS : Ensemble luttons contre le suicide

Organisée par le Collectif pour la Prévention du Mal Etre et du Suicide en Mayenne - chez CNAM-IDELIS –23 rue de Clermont-BP 0118-53001 LAVAL cops53@emailasso.net - 06.88.73.94.71

Par le Dr Kahina Yebbal, responsable du pôle intersectoriel et de l’unité de prévention du suicide au Centre Hospitalier de Daumézon (Sud Loire)
LUNDI 12 MAI 2014
À 20 h 30
salle des fêtes - Place des Promenades- Château-Gontier

"Aucun intervenant, aussi expert soit-il, ne peut faire tout seul de la prévention du suicide. En sommes, c’est de cela dont il s’agit : transmettre l’espoir qu’ensemble on peut sauver des vies."


conférence infos sur les représentations en lien avec la problématique du suicide,(suicide qui serait de 30% au dessus de la moyenne nationale en Mayenne au nombre de 74 en 2010


INVITATION






mardi 22 avril 2014

Présentation de la BD "Les Autres" de l'association Stop suicide, Suisse, pour infosuicide.org



Article sur la BD Les Autres pour infosuicide.org par Stop suicide
22 avril 2014

Les Autres, une BD pour promouvoir le bien-être des jeunes

Le suicide est la première cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 29 ans en Suisse. L’association STOP SUICIDE s’est donnée pour but de parler et faire parler du suicide, afin d’informer, sensibiliser et prévenir le suicide des jeunes. Depuis 13 ans l’association a développé divers outils de prévention pour les jeunes ; des affiches sur l’estime de soi, un quiz sur le suicide, un atelier vidéo sur les raisons d’aimer la vie, des dépliants avec des numéros d’aide, etc. En octobre 2013, un nouvel outil a pu voir le jour, fruit d’un travail de longue haleine : la bande dessinée Les Autres.
Les Autres est pensé comme un outil de prévention du suicide qui s’inscrit dans une perspective plus large de promotion du bien être des jeunes, dans un format agréable et ludique. Son but ? Parler du mal-être que peuvent vivre certain-e-s jeunes et inviter leur entourage à les soutenir. L’ouvrage comporte deux parties : la première met en scène des « tranches de vie » dans lesquelles un-e jeune vit une situation difficile et est aidé ou écouté ; la seconde contient des informations et des ressources d’aides directes. Des thèmes délicats sont abordés dans la bande dessinée tels que les idées suicidaires, les violences ou contraintes sexuelles, le harcèlement à l’école, les questionnements sur l’orientation sexuelle, l’anorexie ou encore l’addiction d’un parent. Ces thèmes touchent de près ou de loin tous les jeunes. Le message principal ? « Les autres » peuvent être une ressource essentielle pour repérer et aider un jeune en difficulté.
La prise en compte de la complexité du phénomène suicidaire a incité STOP SUICIDE à travailler avec divers acteurs de prévention ainsi que le dessinateur JP Kalonji. Ils-elles ont collaboré étroitement à cet ouvrage et à l’élaboration des scénarios. Chaque histoire renvoie à une problématique traitée par une des associations partenaires :
*      Le Centre LAVI Genève pour les violences et les contraintes sexuelles
*      Addiction Suisse pour les dépendances d’un parent
*      Association Anorexie Boulimie (ABA) pour les troubles alimentaires
*      TOTEM de la Fondation LGBT pour les questions d’orientations sexuelles
*      Action Innocence pour le harcèlement
*      STOP SUICIDE a inspiré l’histoire sur les idées noires, relue par le Centre d’Etude et de Prévention du Suicide (CEPS) des Hôpitaux Universitaire Genevois (HUG – Children Action).
Les Autres est un outil que l’association STOP SUICIDE veut rendre accessible à toutes et tous gratuitement. C’est pourquoi elle lui a consacré un site : www.bd-les-autres.ch. Il est possible de regarder, télécharger, s’informer, commenter et commander la bande dessinée directement depuis celui-ci. Avec ce nouvel outil et ce site web, STOP SUICIDE souhaite toucher les jeunes et leur entourage, leur donner des ressources pour aider ou se faire aider. STOP SUICIDE contribue ainsi à promouvoir la santé mentale et le bien être des jeunes en insistant sur un facteur de protection majeur face au suicide : les relations interpersonnelles. 


Infosuicide.org remercie l'association Stop suicide pour sa contribution au blog

OUTILS COURS EN LIGNE DE Institut de Formation en Soins Infirmiers d'Angers

COURS EN LIGNE SUR LE SITE ifsi angers promotion 2013-2016 : http://ifsi-angers-promo-2013-2016.e-monsite.com

Le risque suicidaire : de Matthieu Gros  Psychiatrie Interne D.E.S. Psychiatrie 9 avril 2014
Télécharger  : http://ifsi-angers-promo-2013-2016.e-monsite.com/medias/files/le.risque.suicidaire.pdf

Crise suicidaire - UPAP
Télécharger  :http://ifsi-angers-promo-2013-2016.e-monsite.com/medias/files/crise.suicidaire.-.upap.pdf


Idées reçues - UPAP
Télécharger  : http://ifsi-angers-promo-2013-2016.e-monsite.com/medias/files/id.es.re.ues.-.upap.pdf


D'autres cours avec thématiques annexes http://ifsi-angers-promo-2013-2016.e-monsite.com dans rubriques Cours du semestre 2 /cours du semestre 1
 










MANIFESTATION TROYES (10) CINE DEBAT 6/05/2014

18ème Journée Nationale de Prévention du Suicide
Bien-être, mal-être des autres, tous concernés
Ciné-Débat
Mardi 06 mai 2014
à 19h30 au Ciné-City de Troyes
19h30 : Présentation
/ 20h00 : Projection du film / 21h30 : Échanges et Débats
Entrée : 5 €
(pour les personnes qui participent au dispositif «Orange Cineday»,  le billet donne droit à 2 places)
Trois époques, trois destins liés par un livre: “Mrs Dalloways” Dans les années 1920 lʼauteure du livre, Virginia, se retire à la campagne pour se soigner.
Vingt huit ans plus tard,Laura, en lisant le livre de Virginia vient à remettre en cause toute sa vie.Cinquante ans après, Clarissa, éditrice, prépare une réception à lʼoccasion de la sortie du livre de son ami Richard
, poète atteint du sida.
Les histoires de chacune vont se joindre grâce à un dénominateur commun surprenant qui va bouleverser leur vie...La projection sera suivie dʼun débat sur : “Le mal-être des autres, comment sommes nous tous concernés” Ces échanges seront animés par :- Marc SIRI Président de SOS Amitié.-Claude DEBRET
Formateur à lʼécoute.- Gérard GOBRY Philosophe.Manifestation organisée sous lʼégide de la ville de Troyes et le soutien de la “MACIF Prévention” par les associations : S.O.S. Amitié – France Bénévolat – Revivre – La Maison de lʼadolescence, et la participation de la M.S.A. Sud Champagne.
Plaquette http://www.mdph10.fr/IMG/pdf/Affichette_2014_jaune_1_.pdf

MANIFESTATION ANCENIS (44) Un forum pour prévenir le suicide des seniors - 13 mai 2014

Prévention. Un forum à Ancenis pour prévenir le suicide des seniors

Ce sera le mardi 13 mai, avec au programme du théâtre pour sensibiliser les anciens, suivi d'échanges avec des professionnels.

Coup de blues, idées noires, à qui en parler ? Le mardi 13 mai, de 14 h 30 à 16 h 30, la compagnie du Chaos va présenter Un si bel automne, du théâtre interactif qui parle sans détour du suicide des personnes âgées. « On cible les seniors de plus de 60 ans et leur entourage. On veut sensibiliser les familles aussi, pour savoir repérer des personnes en détresse, écouter les anciens. On débattra avec des professionnels et des bénévoles, » résume Helena Delezire. Il y a 150 places, sur réservation jusqu'au 5 mai, auprès du CLIC d'Ancenis (02 40 96 12 51). »
Cette année, Ancenis va donc accueillir le forum organisé par le Comité régional de coordination de l'action sociale, la Mutualité Sociale Agricole (MSA), le Conseil général, le Centre local d'information et de coordination (CLIC), le Centre communal d'action sociale (CCAS) du pays d'Ancenis, le centre médico-psychologique de Petit-Mars, l'hôpital Francis-Robert. Il y aura aussi des associations comme Recherches et rencontres de Nantes, Générations Mouvement, SOS Amitié, la Croix Rouge.
De 16 h 30 à 18 h, les participants pourront échanger avec des professionnels autour du mal être, avoir des conseils, savoir vers qui s'orienter pour avoir de l'aide. La fin de la journée sera consacrée à des débats entre professionnels.
Forum sur la prévention du suicide des personnes âgées mardi 13 mai de 14 h à 18 h à l'espace Landrain, La Charbonnière, à Ancenis.

RETOURS SUR MANIFESTATION (22) « Être fort, c'est demander de l'aide »

Bégard Prévention du suicide. Les conseils d'un psychiatre


Le professeur Jean-Louis Terra a donné quelques grandes lignes de travail, lors de sa conférence à Bon Sauveur.
Mardi, au Centre hospitalier spécialisé du Bon Sauveur, dans le cadre d'une formation à la prévention du suicide concernant les centres hospitaliers psychiatriques du département, le professeur Jean-Louis Terra, psychiatre, chef de service à l'hôpital du Vinatier à Lyon, a donné une conférence sur le suicide et la prévention de la crise. La Bretagne se situe au premier rang des régions pour la mortalité par suicide. Le centre hospitalier de Bégard s'est engagé depuis de nombreuses années dans la prévention de la crise suicidaire, dans le repérage, dans la formation des professionnels hospitaliers mais également des partenaires du réseau, des élus, des gendarmes. Ce travail a permis la mise en place d'un recueil de données épidémiologiques dans les trois antennes médico-psychologiques des centres hospitaliers de Guingamp, Lannion et Paimpol.

« Être fort, c'est demander de l'aide »

Jean-Louis Terra a tout d'abord donné quelques éléments qui permettent de déceler la crise suicidaire dans les comportements. « Dès qu'on a le moindre doute, il faut parler avec la personne, lui demander où elle en est, ce qu'elle ressent, afin de vérifier jusqu'où elle pourrait aller ». Le professeur Terra a donné aussi quelques pistes de travail, les mots à dire et à ne pas dire, avant de poursuivre par la rituelle séance d'échanges avec son auditoire. Le grand message de Jean-Louis Terra a été : « Être fort, c'est demander de l'aide »

jeudi 17 avril 2014

LE SUICIDE CHEZ LES PAYSANS : UNE ETUDE SUR TROIS PAYS France, Suisse et Québec

Troisième cause de mortalité dans le monde agricole : le taux de suicide est en augmentation chez les paysans

C'est une souffrance invisible, souvent muette, et pourtant : elle tue chaque année dans le monde agricole. La dépression qui conduit parfois au suicide est souvent sous-estimée. Elle serait liée au burn-out.

Le suicide est la troisième cause de mortalité dans le monde agricole et son taux est en augmentation.

Face à cette tendance préoccupante, une étude a été menée dans trois pays : en France, en Suisse et au Québec. 600 agriculteurs rien qu'en Franche-Comté ont répondu à des questionnaires et participé à des entretiens...

Résultat dans notre région, les agriculteurs semblent moins stressés que leur homologues suisses par exemple, et le secteur le plus touché reste la production laitière industrielle, à l'inverse de celui des producteurs de lait à comté AOC.

Ugo Tourot a assisté ce mardi, au lycée agricole de Dannemarie sur Crête dans le Doubs, à une conférence sur le sujet. Reportage :
Partager
le suicide chez les agriculteurs

Pour Ginette Lafleur, une Québécoise qui a travaillé sur cette enquête, cette détresse psychique est due à plusieurs facteurs :
Partager
Ginette Lafleur

Ginette Lafleur animera une autre conférence au lycée agricole de Montmorot dans le Jura, jeudi à 13h45.

Sachez enfin que si vous êtes agriculteurs et que vous souffrez de détresse psychologique, vous pouvez faire appel à la cellule détresse de la MSA à Besançon.

INFO ++
Pour en savoir plus sur l'étude voir CRISE - WEBINAIRE 2013 - Ginette Lafleur - Le grand silence des agriculteurs : Portrait de la détresse psychologique et du suicide en milieu agricole
http://fr.slideshare.net/CRISE_UQAM/crise-webinairelafleur2013

PRESENTATION STRUCTURES POUR LES JEUNES SURESNES (92)

Point écoute jeunes  Une écoute attentive
Dans SURESNES MAGAZINE / Avril-Mai 2014 / N° 252
Jeunesse
INTERVIEW Brigitte Villelga, psychologue au Point écoute jeunes Rythmes scolaires
"Au sein du Point écoute jeunes, service d’écoute gratuit et confidentiel, Brigitte Villelga, psychologue clinicienne, intervient auprès des 11-25 ans grâce aux permanences installées dans les établissements scolaires, de L’espace jeuneS et du centre médical municipal.
SURESNES MAGAZINE : Pourquoi proposer des permanences d’écoute dans les collèges et lycées ?
Brigitte Villelga : L’adolescence est une période marquante de la vie. Les jeunes doivent négocier des changements majeurs dans leur corps, leur autonomie. Il est primordial d’être au plus proche d’eux et à l’écoute de leurs inquiétudes pour ne pas laisser s’installer un mal-être. Au coeur des collèges et lycées, il est plus facile de lire les signes avantcoureurs, d’écouter et de comprendre. Les équipes médicosociales et moi-même avons un rôle de prévention afin de détecter tout isolement, repli sur soi ou prise de risque.
La rencontre avec un psychologue n’étant pas anodine, le jeune pousse plus facilement la porte d’un établissement qu’il connaît que d’une structure qu’il ne connaît pas.
S.M. : Quels sujets sont abordés lors des entretiens ?
B.V. : Sous le sceau du secret professionnel, tous les sujets peuvent être abordés à partir du moment où l’adolescent est en situation de questionnement, de souffrance : conflits avec les parents, résultats scolaires en chute libre, troubles du comportement alimentaire, situation de harcèlement, de violences familiales, de stress à l’approche d’un examen ou du passage en 6ème ou en 3ème. Il faut veiller à ce qu’aucune situation ne soit banalisée, être attentif, aller au-delà de ce qui est perceptible.
S.M. : Quel conseil donneriez-vous à un jeune en situation de mal-être ?
B.V. : De ne pas rester seul avec ce mal être. De se confier à quelqu’un de son entourage et venir en parler sans attendre à un professionnel, au Point écoute jeunes par exemple, afin de sortir de cette souffrance et ne pas s’installer dans l’échec ou la phobie scolaire, la dépression ou l’isolement qui peuvent avoir des conséquences dramatiques. Nous accordons une grande vigilance aux risques suicidaires. Plus vite nous intervenons, plus vite nous pouvons trouver des solutions pour désamorcer les situations à risque.

Mis en place par le pôle Prévention-santé de la Ville en partenariat avec l’association
Santhar de Rueil-Malmaison, le Point écoute jeunes propose cinq permanences
dédiées aux 11- 25 ans qui éprouvent le besoin de parler de leurs difficultés :
- au CMM le 1er mercredi et le 3e jeudi du mois de 16h à 18h, sur rendez-vous
- au lycée Paul Langevin le jeudi de 14h à 15h30
- au collège Henri Sellier le mardi de 14h à 15h
- au collège Emile Zola le mercredi de 11h10 à 12h10
- à L’espace jeuneS le 2e vendredi du mois de 16h30 à 18h30, sur rendez-vous
Point écoute jeunes
CCM, 12 rue Carnot
Tél. : 01 41 18 15 84
Informations dans les
établissements scolaires concernés
suresnes-jeunes.fr

LES PERMANENCES

Suresnes Magazine - N°252 - Avril 2014 (pdf - 7,19 Mo)

RHONES ALPES un RESEAU CONTRE LE BURN OUT DES SOIGNANTS

D'après article « Cramé »
 http://www.congresfrancaispsychiatrie.org/nl6_11/

Congrès de l’Encéphale
Le burn-out des médecins
Expert : F. Raffaitin, Paris – Discutant : M. Evreux, Lyon



Il est des conférences dont on ne sait pas si il faut se réjouir ou bien s’inquiéter de l’affluence qu’elles suscitent. C’était le cas de cette rencontre consacrée au burn-out (ou syndrome d’épuisement professionnel) des médecins et présentée par le Dr Raffaitin. Ce syndrome, dont il existe différentes définitions, associe essentiellement un état d’épuisement physique et émotionnel, une perte d’efficacité professionnelle avec autodévalorisation, le tout pouvant conduire à un état dépressif et à un risque suicidaire. Comme toutes les  personnes travaillant dans la relation d’aide, les médecins, sont particulièrement exposés au burn-out. Outre les facteurs liés à la nature même de leurs fonctions (confrontation avec la mort, sentiment d’impuissance, responsabilité, isolement), de nombreux éléments concourent actuellement à l’explosion de ce risque pour les médecins : dévalorisation de l’image du métier, surcharge de travail, manque de soutien, voire impression d’hostilité des institutions… Si ces éléments commencent à être connus, et même à faire parfois la une des journaux, l’un des intérêts de cette rencontre était de proposer aussi des solutions possibles. Le docteur Evreux, membre du conseil de l’ordre, a présenté ainsi le réseau d’aide aux soignants ASRA créé dans la région Rhône-Alpes. Ce réseau comprend à un premier niveau une permanence téléphonique 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, assurée par des confrères et permettant une confidentialité totale. En cas de besoin les appelants peuvent être orientés vers des personnes ressources : psychiatres, addictologues mais aussi avocats, conseillers juridiques, fiscaux… Enfin, le réseau peut les mettre en contact avec des lieux d’hospitalisation pouvant les accueillir, éventuellement de façon anonyme. Même si le nombre d’appels reste encore relativement faible, ce genre d’initiative mérite certainement d’être encouragée et généralisée à l’ensemble du territoire.
Christian Trichard, Orsay

Réseau ASRA
24h/24 7j/7
0805 62 01 33

SUISSE CAMPAGNE DE PREVENTION DU SUICIDE ORIGINALE : le Fepalcon 1000

Une campagne de Children action : le Fepalcon 1000 par le laboratoire CHUIZENE (ndlr: «J’suis zen») et composé de l’unique principe actif Tamieuafair («T’as mieux à faire»). Le Fepalcon («Fais pas le con»)
http://www.fepalcon.ch
Le Fepalcon est un pseudo médicament réalisé par la Fondation Children Action dans le cadre de son programme de prévention du suicide chez les jeunes, mené en collaboration avec les Hôpitaux Universitaires de Genève.


Qu'est-ce que le Fepalcon 1000?




T'as mieux à faireGo to link


- le communiqué de presse
- les affiches
- la posologie

Elles peuvent être obtenues gratuitement pour des actions de prévention menées par les acteurs du réseau santé et social qui en font la demande.

Children Action lançait, il y a 14 ans, la boîte de pseudo médicaments Fepalcon 500. La demande persistante de nombreux acteurs du réseau santé et social pour relancer cet outil de prévention a incité la Fondation à rééditer la fameuse petite boîte.

Intitulé Fepalcon 1000, Tamieuafair, le nouveau packaging contient une posologie indiquant le numéro de la HelpAdoLine.
Au 022 / 372 42 42 des professionnels répondent 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Ils informent, orientent en toute confidentialité :
les adolescents et jeunes à risque suicidaire
leurs proches (parents, amis,...)
les professionnels qui les entourents



Le Fepalcon 1000 renferme deux barres chocolatées Ragusa.



Article sur le sujet :
Des endorphines pour lutter contre le suicide
Genève / 16.04.14 / Céline Witschard http://www.ghi.ch/le-journal/geneve/des-endorphines-pour-lutter-contre-le-suicide-0
SUICIDE • Mettre fin à ses jours reste, chez les jeunes adultes, la première cause de décès. Savoir détecter le mal-être d’un adolescent peut lui sauver la vie.

Le suicide reste la première cause de mortalité des jeunes entre 15 et 24 ans.


A première vue, le Fepalcon 1000 ressemble à n’importe quelle boîte de médicaments. Sauf que celle-ci renferme deux barres du célèbre Ragusa de Camille Bloch. Distribué, nous dit l’emballage, par le laboratoire CHUIZENE (ndlr: comprendre «J’suis zen») et composé de l’unique principe actif Tamieuafair («T’as mieux à faire»). Le Fepalcon («Fais pas le con») parlera surtout aux jeunes adeptes du langage sms.

Prévention juvénile

Pour cause, les jeunes sont le public cible de cette originale campagne de sensibilisation contre le suicide mise en place par la fondation Children Action et les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Si le taux de suicide pour 100’000 habitants a considérablement baissé dans notre pays entre 1991 et 2011, passant de 20,7 à 11,2 le phénomène reste alarmant, particulièrement chez les jeunes adultes. En effet, le suicide reste la première cause de mortalité des jeunes entre 15 et 24 ans selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique (OFS) les plus récents. En moyenne, cela correspond à un suicide de jeune tous les trois jours.

Infantilisation?

Distribuer des Ragusa pour combattre ce mal, n’est-ce pas une manière d’infantiliser le problème? Interrogée à ce sujet, Stéphanie Kolly, directrice de la fondation Children Action est catégorique: «L’important n’est pas le chocolat à l’intérieur de la boîte, mais l’outil de communication en lui-même. Laissé sur une table à l’attention du jeune, le Fepalcon peut permettre d’amorcer une discussion parent-enfant. Le but est de sensibiliser tout l’entourage du jeune, du parent au pédiatre, en passant par l’enseignant, pour créer un filet de sécurité autour de lui.» La sensibilisation a d’autant plus d’impact sous cette forme que, comme le souligne Nathalie Schmid Nichols, responsable du Centre d’étude et de prévention du suicide (CEPS) aux HUG, «nous sommes dans une société où lorsque l’on ne va pas bien on aspire à une réponse immédiate et unique face à la souffrance. Il est important de prendre du recul et de ne pas rester seul, en s’adressant à des professionnels.» Et justement, le professionnalisme de la ligne HelpAdoLine est le cœur du dispositif mis en place par le CEPS. Ne répondent aux ados qui composent le numéro que des professionnels des soins médicaux capables d’orienter directement le jeune vers un suivi approprié et, exclusivité romande, d’organiser son hospitalisation ambulatoire dans les cas les plus problématiques. Seul bémol, cette prise en charge médicale ne s’applique qu’aux jeunes résidant sur sol genevois, bien que les appels reçus viennent des différents cantons romands. Les jeunes Vaudois sont donc renvoyés vers le CHUV et les institutions compétentes.

Selon le Dr Holzer responsable de l’Equipe mobile adolescents, «une discussion est en cours pour mettre en place une ligne d’urgences psychiatriques qui favoriserait la prise en charge des personnes suicidaires». Une initiative salutaire, car l’écoute active à l’inverse du chocolat peut, dans ces cas-là, sauver des vies… Plus d’informations sur le Fepalcon 1000: www.fepalcon.ch Plusieurs sites internet proposent de l’aide et des informations utiles sur le suicide: www.stopsuicide.ch, www.ciao.ch; www.telme.ch

Mal-être des jeunes: y a-t-il des signes révélateurs?

CW • Lorsqu’elles ont lieu, les crises suicidaires à l’adolescence sont souvent des crises «existentielles». Comme le souligne Nathalie Schmid Nichols, responsable du CEPS: «L’adolescent est projeté dans un avenir qui l’inquiète et est amené à se poser un grand nombre de questions». Les signes les plus révélateurs du mal-être d’un jeune résident souvent dans un «changement soudain du comportement». Un jeune aux idées suicidaires aura par exemple tendance à adopter une attitude de retrait social qui se traduira fréquemment par une augmentation de l’absentéisme scolaire et parfois même par des fugues. La consommation d’alcool, de drogues, les troubles de comportements alimentaires ou encore des manifestations physiques répétées, comme les maux de ventre ou de tête, peuvent également être des symptômes révélateurs.

Le bien-être du vétérinaire de l' Association vetos entraide

Le bien-être du vétérinaire de Vetos entraide
intervention Dr Timothée Audouin – Nantes
2004 REV Toulouse 2014
Le bien-être du vétérinaire : présentation aux étudiants
http://www.vetos-entraide.com/sites/default/files/Pres_VE_REVtoulouse2014.pdf


VETOS-ENTRAIDE
http://www.vetos-entraide.com
Numéro d’appel :09 72 22 43 44
ecouter@vetos-entraide.com

GUYANE (97) FORMATION AVRIL 2014

GGPS et CDFP- Formation, évaluation et intervention auprès d'une personne en crise suicidaire

Le Groupe Guyanais de Prévention du Suicide (GGPS) en partenairiat avec le Centre Départemental de Formation Professionnelle (CDFP) de la Croix Rouge proposent une formation gratuite sur la prévention du suicide sur 2 jours (29-30/04/2014) destinée aux professionnels.

Cette formation aura lieu à Kourou, au centre de formation de la croix rouge française.

Programme de la formation à téléchager ci-dessous
Depliant_formation_Prevention_suicide_26032_014_3.pdf (0 Téléchargements)

source info : http://www.agp973.com/index.php/actualite/partenaires/item/113-ggps-et-cdfp-formation-evaluation-et-intervention-aupres-d-une-personne-en-crise-suicidaire

MANIFESTATION Journée d'étude La souffrance dans l’enfermement. PARIS 28 mai 2014


La souffrance dans l’enfermement. Monastère, prison, hôpital psychiatrique


EHESS - Amphithéâtre François Furet  -  105, boulevard Raspail  -  75006 Paris
Depuis la naissance de la psychanalyse nous avons pris conscience que la souffrance est à l’origine de l’agir de l’humanité. L’enchainement naturel et universel du fonctionnement humain irait de la souffrance au plaisir en passant par le désir, et dès la naissance et tout au long de la vie chaque être humain agit et réagit aux événements et aux circonstances selon cet enchainement fondateur et inévitable. Dès lors il faut se demander pourquoi et comment s’est imposée au cours de l’histoire une
valorisation positive de la souffrance au point d’en faire le pivot d’institutions sociales basées sur l’enfermement.
Nous savons que la condamnation à la prison ferme est une invention relativement récente, et que de
l’Antiquité au XIXe siècle les différentes justices n’ont utilisé la réclusion que comme mesure provisoire ou partielle parmi d’autres peines (exécutions, châtiments corporels, envoi aux galères ou aux travaux forcés, bannissement, etc.). Nous savons aussi qu’il y a une filiation historique des institutions d’enfermement, bien symbolisée par la transformation de l’abbaye de Clairvaux en prison, au début du XIXe siècle. La clôture monastique était partie intégrante et constitutive d’une culture religieuse fondée sur la souffrance comme expiation du péché originel, comme discipline de vie refusant les plaisirs terrestres pour mieux goûter des plaisirs de l’au-delà. C’était un « libre » choix de moines et moniales, faisant de la souffrance une vertu, le chemin pour atteindre le salut spirituel. Mais comment est-on passé d’un choix personnel à une contrainte sur autrui, faisant de la souffrance une norme, une discipline quotidienne, un principe de rééducation, de rédemption ? Comment, à l’image des saints et des moniales martyrisant leur corps, certains individus peuvent-ils réagir à la souffrance imposée par l’institution en la redoublant par une souffrance volontaire, de l’automutilation au suicide ?
Par cette table ronde, nous voulons aborder ces questions avec une approche d’ego-psycho-histoire,
combinant l’expertise des sciences sociales avec l’expérience, le vécu des intervenants. Le débat soulevé par Thomas Szasz, Michel Foucault, Franco Basaglia, Felix Guattari et d’autres voilà quarante ans semble aujourd’hui retombé et les quelques voix dissonantes écrasées par un consensus généralisé faisant de l’enfermement une dure mais inéluctable nécessité sociale. Peut-on encore penser une société sortant de la culture de la punition, de la souffrance ?

Date
  • le mercredi 28 mai 2014  de 9h  à 13h

Contact

lundi 14 avril 2014

MANIFESTATION MARSEILLE 13 Colloque 24/05/2014

Colloque sur le suicide des jeunes

source info http://www.urps-ml-paca.org/3083/colloque-sur-le-suicide-des-jeunes/

"Dans le cadre de son implication dans la Santé Mentale l’URPS-ML-PACA organise un colloque sur le suicide des jeunes le Samedi 24 mai 2014 dans l’hémicycle du Conseil Régional PACA.
Ce colloque vient en complément du travail de la Commission Veille Sanitaire et Santé Publique qui a édité une plaquette et une affiche, outils indispensables aux médecins libéraux dans le dépistage et la prise en charge des jeunes en danger.
Le travail préparatoire s’est fait en partenariat avec le rectorat et les institutions confrontées à ce problème qui apporteront leur savoir, leur expérience et leurs questions.
Lors de ce colloque nous aborderons l’état des lieux, en région, du suicide des jeunes à partir d’une enquête régionale mais aussi nationale que nous pourrons confronter à notre pratique avec le Dr VERGER de l’ORS et le Dr SOFFER de l’association ASMA.
Nous aborderons également avec des experts nationaux, le Dr BOTBOL, « la psychopathologie du suicidant » et le Dr TERRA, « la crise suicidaire ».

Cet événement sera riche en échanges, nous avons voulu des temps de débats suffisants pour que chacun puisse exprimer son expérience et ses difficultés dans l’approche des jeunes en danger.
Comment détecter un jeune en danger ? Question que se pose les médecins mais aussi les professionnels de Santé, les parents et les enseignants.
C’est une des questions à laquelle nous essaierons de répondre lors de ce colloque.

VOIR LE PRÉ-PROGRAMME

Vous pouvez vous inscrire dès à présent auprès du secrétariat de l’URPS-ML : contact@urps-ml-paca.org / 04 96 20 60 80

samedi 12 avril 2014

AQUITAINE : 2 PROJET LAUREATS D'UN APPEL A PROJET : PRISE EN CHARGE DE JEUNES SUICIDANTS


2 projets de L’Association pour l’Etude et la Prévention du Suicide en Aquitaine (AEPSA) du Centre Abadie à Bordeaux ont été retenus dans le cadre de l' l'appel à projets  "Passeport Confiance" visait à soutenir les jeunes* en difficulté sociale, financière, matérielle, professionnelle, de santé ou encore d’hébergement de la Fondation CEAPC ( Fondation Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes)

AEPSA  BORDEAUX - 33  Etoffer l'atelier de création de masques "Face à Soi", aider des jeunes suicidants à s'exprimer et à verbaliser

AEPSA BORDEAUX - 33  Proposer des activités sportives aux jeunes suicidants pour les aider à reprendre contact avec leur corps

En savoir plus sur l'AEPSA http://centreabadie.wordpress.com/2012/01/01/association-aepsa/

Source info et pour en savoir plus de l'appel à projet : http://www.federation.caisse-epargne.fr/24-nouveaux-projets-soutenus-par-la-caisse-depargne/#.U0kewFc0-iU du 1/04/2014


NORD PAS DE CALAIS RECHERCHE EN COURS Santé psychique des médecins généralistes du Nord -Pas-de-Calais

Santé psychique des médecins généralistes du Nord -Pas-de-Calais

travaux / L’aide méthodologique / Santé psychique des médecins généralistes du Nord - Pas-de-Calais
Sur http://www.santementale5962.com/nos-travaux/l-aide-methodologique/sante-psychique-des-medecins/article/sante-psychique-des-medecins
Un travail mené par Lucie Simoens, interne 5e semestre, DES de Médecine Générale, Faculté de Lille 2.
Objectif principal :
mesurer la fréquence de tentative de suicide et d’idéation suicidaire des médecins généralistes libéraux du Nord-Pas-de-Calais

Objectif secondaire :
si une prévalence anormale est mise en évidence, quels sont les marqueurs de risque ?

Directeur de thèse :
Yannick Caremelle, Médecin généraliste,

Aide scientifique et méthodologique :
  • Dr C.Charrel, médecin psychiatre
  • Laurent Plancke, chargé d’études F2RSM
Découvrez le travail présenté le 1er avril 2014 au Conseil scientifique de la F2RSM ICI.

Document lié à cet article :

Conseil scientifique : PDF - 267.9 ko