mercredi 29 mai 2013

INFO BREVES UNPS Lettre De Février-à -Mai 2013

INFO BREVES UNPS  Lettre  De Février-à -Mai 2013

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Sommaire
1. 17èmes Journées Nationales de Prévention du Suicide (JNPS) février 2013
2. Le CESE : Conseil Economique, Social et Environnemental
3. DREES : Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques
(Ministère des Affaires Sociales et de la Santé)
4. Manifestations autour du 10 septembre, journée mondiale pour la prévention du
suicide.( JMPS)
5. Les 18èmes Journées Nationales de Prévention du Suicide en 2014
6. Projet de publication UNPS
7. Le logo UNPS
8. Site internet de l’UNPS


mardi 28 mai 2013

MANIFESTATION PONTOISE Rencontre – Débat 28 mai

« Le suicide n'a pas d'âge »  Rencontre – Débat Ouvert à tous
Proposée par la Ville de Pontoise et l'association Entr'Actes
en partenariat avec infosuicide.org

Projection du film « la petite chambre » avec Michel BOUQUET.
Mardi 28 mai 2013 - Entrée libre - à 14h, au Dôme
Rencontre-débat sur « la lutte contre l'isolement et la prévention du suicide des Seniors ».
Animée par Jean-Yves TROMEUR, psychothérapeute et administrateur de l'UNPS

Flyer Imprimée par la Ville de Pontoise

Renseignements par téléphone, auprès du service Seniors
au 01 34 35 30 70 ou 01 34 35 30 73

mardi 21 mai 2013

MANIFESTATION SAIN BEL (69) 27 mai 2013 : REUNION information service de soins infirmiers à domicile 69210 SAIN BEL

Réunion du SSIAD

Assemblée générale du service de soins infirmiers à domicile (rapports moral et financier 2012, rapport d’orientation, élection de la moitié des administrateurs sortants, débat sur le thème «Mal être, souffrance, douleur morale : comment prévenir le risque suicidaire chez les personnes âgées"). Lundi 27 mai à 20h. Locaux de l'ADMR. Route des Grands Champs. Mme Venet Simone Tél. 04 74 01 15 08. 06 07 06 64 04
Publiée le 18/05/2013 sur http://www.leprogres.fr/loisirs/2013/05/18/reunion-du-ssiad

MANIFESTATION 21 mai 2013 MAYENNE (53)

La prévention du suicide Mardi 21 mai, 20 h 30, antenne solidarité, 4,rue Réaumur. Les... - Mayenne
info du samedi 18 mai 2013sur http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-prevention-du-suicide-Reunion_53147-ipd-20130521-3934379-225_actuLocale.Htm

La prévention du suicide
Mardi 21 mai, 20 h 30, antenne solidarité, 4,rue Réaumur. Les personnes intéressées sont invitées à participer à une rencontre afin d'échanger sur leurs attentes, avec les membres de l'association Source. Contact : 06 06 41 44 24, 06 88 73 94 71, cops53@emailasso.net

ACTU DEBAT POINT DE VUE Le suicide au travail, un terrorisme politique ?

Le suicide au travail, un terrorisme politique ? Par Marcela Iacub
dans Libération,
Marcela Iacub, juriste-philiosophe-écrivain


Économie

Le suicide, quel travail !

17 mai 2013 à 19:06
http://www.liberation.fr/economie/2013/05/17/le-suicide-quel-travail_903770

Les médias (Libération du 29 avril) ne cessent de souligner ce «phénomène nouveau» comme si les rapports de causalité entre le mal au travail et le suicide étaient évidents.

Par MARCELA IACUB

Depuis quelques années, les conditions de travail provoqueraient des suicides. Les médias (Libération du 29 avril) ne cessent de souligner ce «phénomène nouveau» comme si les rapports de causalité entre le mal au travail et le suicide étaient évidents. Comme si ce geste ultime était une réaction aussi banale face à l’adversité au travail qu’une crise de nerfs ou une dépression nerveuse. Les travailleurs qui souffrent ont pourtant d’autres issues que de se suicider. Ils peuvent changer d’emploi, même si l’on sait que le chômage bat des records actuellement, et ils peuvent aussi envisager des combats collectifs pour améliorer leurs conditions.

Car leur situation est tout de même moins désespérée que celle des chômeurs qui, eux, selon les médias, se suicident moins que les travailleurs malheureux. La vie au travail n’est pas la seule qu’ils possèdent, ce qui n’est pas le cas des prisonniers, par exemple. Ces travailleurs vivent généralement dans des cadres familiaux, ils ont d’autres attaches qui peuvent les aider à faire face à des circonstances difficiles. Si l’on songe aux conditions atroces d’exploitation de jadis ou à celles qui existent encore dans les pays pauvres, on se demande pourquoi et comment le suicide n’était pas ou n’est pas la réponse normale de ces victimes du travail.

On peut envisager deux réponses à cette énigme. La première est l’apparition d’une conception psychologique du travailleur, laquelle serait en train de se substituer à une autre, de type politique. Comme si le rapport de force entre le capital et le travail était devenu psychique. Le travailleur ne serait pas exploité parce qu’il n’a que sa force de travail à vendre, mais parce que cette situation le mettrait dans un état de faiblesse psychique. L’employeur devrait veiller sur lui comme s’il était un enfant ou un adolescent. Il n’est pas difficile de comprendre comment une telle conception paternaliste pourrait se retourner contre les travailleurs et leurs luttes politiques à venir. Car si aujourd’hui, dénoncer le suicide au travail paraît conforter leurs intérêts, demain une flopée d’experts en psychisme pourrait décider à la place des travailleurs ce qui est le mieux pour eux. Ce qui impliquerait qu’ils ne sont plus considérés comme des sujets politiques à part entière.

La deuxième hypothèse est plus grave encore. Ceux qui ne cessent de claironner que les gens se suicident à cause de leurs conditions de travail sont en train de valider cet acte terrible comme forme de protestation politique. Si certains manifestent, font des grèves, d’autres se suicident pour dire qu’ils sont contre une certaine organisation du travail. Cette manière de protester pourrait d’ailleurs se répandre à d’autres luttes citoyennes. On pourra affirmer qu’on se suicide parce qu’on a été délogé de son domicile, parce qu’il y a trop de pollution dans la ville ou pas assez de crèches. Les personnes malheureuses et enragées pourraient se servir du suicide comme arme d’expression politique pour dire leur colère.

C’est bien cela qui est à l’œuvre en ce moment : le suicide devient un moyen aussi légitime de contestation que la parole individuelle et collective. Et si tel est le cas, le journalisme devrait se battre contre l’institution d’une telle sauvagerie dans un régime démocratique. Pour qu’un peuple soit en mesure de changer la réalité politique, il doit pouvoir penser, discuter, s’exprimer, manifester, proposer des alternatives sans qu’il soit nécessaire que les gens se tuent. Alors qu’en prétendant qu’il y a un rapport de causalité indiscutable entre le mal au travail et le suicide, les médias prennent une part dans ce qu’ils se plaisent à dénoncer par la suite. Si le droit actuel interdit la provocation au suicide, les médias devraient être sanctionnés chaque fois qu’ils annoncent que ces actes terribles sont la réponse au désespoir au travail. Alors qu’ils devraient s’évertuer à dénoncer les politiques de censure dans l’expression des citoyens, qui sont de véritables entraves démocratiques. Seul le débat public libre de tout obstacle peut donner au régime démocratique les moyens d’accomplir ses promesses : faire en sorte que le peuple, conscient de sa puissance, construise la société à laquelle il aspire.

On devrait donc déconsidérer le suicide comme moyen d’expression politique démocratique de la même manière que l’on traite les actes de terrorisme. Quand une bombe explose et fait des victimes, on ne dit pas que les terroristes ont voulu s’exprimer, même si tel est leur but. On les traite d’assassins. On pourrait dire la même chose des suicidés au travail. Ils sont des manières de terroristes du point de vue politique, car ils se servent du meurtre d’eux-mêmes comme arme au lieu de faire appel à la parole. Quant aux journalistes qui valident ces procédés, on pourrait les considérer comme des complices, voire des commanditaires. Un journalisme responsable devrait en effet affirmer : «Nous, on refuse de discuter avec des terroristes.» Et donc considérer les causes du suicide des personnes en bonne santé - qui ont des milliers de jours, de joies et de peines devant elles - comme un mystère. En s’interdisant le moindre commentaire.

AUTRES PAYS : New York, on étudie l'art de la lettre de suicide

New York, on étudie l'art de la lettre de suicide
Etats-Unis ; 20 mai 2013 22:11  sur http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/A-New-York--on--tudie-l-art-de-la-lettre-de-suicide-13468507

par Guillaume Serina, Etats-Unis - Un drôle d’atelier permet aux étudiants new-yorkais d’imaginer leur lettre d’adieu. Philosophie et humour au programme.
Une école new-yorkaise a ouvert un atelier sur l’histoire des mots de suicide – et comment les rédiger. Pas forcément morbide, mais insolite. A la New School, établissement situé en plein Manhattan et connu notamment pour être le cadre des l’émission Actor’s Studio, le philosophe Simon Critchley a milité pour l’ouverture de ce cours, nous dit le New York Times.
«La lettre de suicide est émouvante, étrange (...) Et l’intérêt qu’ont les gens envers elles est limite pornographique», dit-il. Plus «amusant» encore, cet atelier fait partie d’une série de conférences et d’installations dénommée «Ecole de la mort», qui a eu lieu tout au long de l’année universitaire. Une réaction à «l’Ecole de la vie» créée à Londres, «une philosophie particulièrement nauséabonde d’auto-aide» selon Critchley.

Etudes sérieuses


«Nous ne nous moquons pas du suicide, commente le professeur de philosophie, lui-même écrivain. Nous faisons cela pour le comprendre. Et pourquoi ne pas être un peu insensible? Les gens sont terrifiés lorsqu’ils parlent de la mort». Très sérieusement, Simon Critchley estime que l’art du mot de suicide est relativement récent. Dans la période antique, inutile de laisser un mot: «On savait pourquoi la personne s’était suicidé». Alors, au fond, pourquoi laisser un mot? Les élèves s’interrogent. «Pour ne pas mourir seul, pour s’adresser à quelqu’un», relève Sara Clugage, une artiste de 33 ans. Ce à quoi lui répond un autre étudiant : «Ils sont plein de pathos. Au final, ils ne sont pas si intéressants». Pour Simon Critchley, ces lettres sont la dernière tentative, désespérée, de communiquer. «C’est un échec de communication, d’une certaine façon».
Hitler, Woolf et Cobain
La classe a étudié les mots d’adieu d’Adolf Hitler, Virginia Woolf ou encore de Kurt Cobain, le chanteur de Nirvana. Puis les élèves ont été invités à écrire leur propre lettre de suicide. «Désolé pour mon chien», dit l’une. «Ne m’enterrez pas à Los Angeles», écrit un autre. L’une des plus belles dit: «Je suis tant remplie d’amour que c’est difficile à supporter. Je n’arrive pas à trouver mon chemin. Le monde a tout faux et même si j’ai pu l’affronter, je me suis perdu». Mais la plus belle lettre d’adieu, bien réelle celle-là, est sans doute la suivante, trouvée dans une anthologie par un étudiant. «Chère Betty, je vous déteste. Avec amour, Georges».
(France USA Media)

STATISTIQUES GRECE hausse de 26% en 2011

Grèce: les suicides en hausse de 26% en 2011
ATHÈNES — Le nombre de suicides a atteint quatre cent soixante dix-sept en 2011 en Grèce, en hausse de 26% sur un an, a-t-on appris mardi auprès du service statistique EL.STAT., une évolution largement imputée dans le pays aux effets de la crise économique.
Les hommes sont les plus vulnérables, représentant 82% des décès suicidaires enregistrés en 2011, mais le phénomène progresse aussi chez les femmes, parmi lesquelles 84 décès par suicide ont été enregistrés en 2011, le double de l'année précédente.
La région d'Athènes, où se concentre près du tiers des quelque 11 millions d'habitants du pays, est la plus touchée, avec 35% des cas recensés, suivie par la Macédoine centrale (11%) au nord, et l'île de Crète (7,7%) au sud, qui combine culture machiste et détention généralisée d'armes à feu.
L'ONG de lutte contre l'exclusion Klimaka a affirmé que ces chiffres constituent un record depuis le début il y a 50 ans du recensement des suicides par l'Organisme mondial de la Santé, indépendamment de la rigueur à l'époque de cette collecte de données pour la Grèce.
Selon un responsable des services statistiques, les données pour 2011 ont été soigneusement vérifiées, y compris auprès des services de médecine légale. Les chiffres communiqués par la police n'opèrent par contre pas de distinction entre tentatives et suicides fatals.
Dénonçant cette évolution, l'opposition de gauche radicale Syriza et nombre d'intervenants humanitaires l'imputent à la brutale paupérisation des Grecs, dont plus d'un quart sont désormais au chômage, au fil de quatre ans de cure d'austérité dictée au pays surendetté par ses créanciers UE et FMI.
A l'image de ses voisins du Sud, la Grèce affiche toutefois un taux de suicide plus bas que les pays du nord de l'Europe.
Copyright © 2013 AFP. Tous droits réservés

ARTICLE ARCHIVES OUVERTES RECHERCHE FRANCE :

Les comportements suicidaires chez les adolescents déprimés: le rôle des relations perçues dans la famille. (articles en Anglais )
 

Suicidal behaviors in depressed adolescents: role of perceived relationships in the family.
Consoli A., Peyre H., Speranza M., Hassler C., Falissard B., Touchette E., Cohen D., Moro M.-R., Révah-Lévy A.
Child and Adolescent Psychiatry and Mental Health 7, 1 (2013) 8 - http://www.hal.inserm.fr/inserm-00823408
 (23497551) 
Suicidal behaviors in depressed adolescents: role of perceived relationships in the family.
Angèle Consoli1, 2, Hugo Peyre1, 2, Mario Speranza2, 3, Christine Hassler2, Bruno Falissard2, 4, Evelyne Touchette5, David Cohen1, 6, Marie-Rose Moro2, 7, Anne Révah-Lévy () 2, 8
1 :  Service Psychiatrie chez l'Enfant et l'Adolescent
Hôpital Pitié-Salpêtrière – Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP)
47 Boulevard Hôpital, 75013 Paris
France
2 :  Troubles du comportement alimentaire de l'adolescent
INSERM : U669 – Université Paris XI - Paris Sud – Université Paris V - Paris Descartes
Maison de Solene 97, Boulevard de Port Royal 75679 PARIS cedex 14
France
3 :  Service Psychiatrie de l'Enfant et de l'Adolescent [Le Chesnay]
Centre Hospitalier de Versailles (Le Chesnay)
177 Rue de Versailles, 78150 Le Chesnay
France
4 :  Département de Santé Publique
Hôpital Paul Brousse – Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP)
12, avenue Paul Vaillant Couturier 94804 Villejuif cedex
France
5 :  Research Unit on Children's Psychosocial Maladjustment
University of Montreal
2900 Boulevard Edouard-Montpetit, Montréal, QC H3T 1J4
Canada
6 :  ISIR - Institut des Systèmes Intelligents et Robotique
http://www.isir.upmc.fr
CNRS : UMR7222 – Université Pierre et Marie Curie [UPMC] - Paris VI
Université Pierre et Marie Curie - Paris VI Boite courrier 173 4 Place JUSSIEU 75252 Paris cedex 05
France
7 :  La Maison de Solenn
Hôpital Cochin – Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP)
27 Rue du Faubourg Saint-Jacques, 75014 Paris
France
8 :  Centre de Soins Psychothérapeutiques de Transition pour Adolescents
Hôpital d’Argenteuil
Centre de Soins Psychothérapeutiques de Transition pour Adolescents, Hôpital d’Argenteuil, Argenteuil, Argenteuil, France
France
Context: Suicide is the second leading cause of death in adolescents and young adults in Europe. Reducing suicides is therefore a key public health target. Previous studies have shown associations between suicidal behaviors, depression and family factors. OBJECTIVE: To assess the role of family factors in depression and suicidality in a large community-based sample of adolescents and to explore specific contributions (e.g. mother vs. father; conflict vs. no conflict; separation vs. no separation) taking into account other risk factors. METHODS: A cross-sectional sample of adolescents aged 17 years was recruited in 2008. 36,757 French adolescents (18,593 girls and 18,164 boys) completed a questionnaire including socio-demographic characteristics, drug use, family variables, suicidal ideations and attempts. Current depression was assessed with the Adolescent Depression Rating Scale (ADRS). Adolescents were divided into 4 groups according to suicide risk severity (grade 1 = depressed without suicidal ideation and without suicide attempts, grade 2 = depressed with suicidal ideations and grade 3 = depressed with suicide attempts; grade 0 = control group). Multivariate regressions were applied to assess the Odds Ratio of potential risk factors comparing grade 1, 2 or 3 risk with grade 0. RESULTS: 7.5% of adolescents (10.4% among girls vs. 4.5% among boys) had ADRS scores compatible with depression; 16.2% reported suicidal ideations in the past 12 months and 8.2% reported lifetime suicide attempts. Repeating a year in school was significantly associated to severity grade of suicide risk (1 and 3), as well as all substance use, tobacco use (severity grades 2 and 3) and marijuana use (severity grade 3), for girls and boys. After adjustment, negative relationships with either or both parents, and parents living together but with a negative relationship were significantly associated with suicide risk and/or depression in both genders (all risk grades), and Odds Ratios increased according to risk severity grade. CONCLUSION: Family discord and negative relationship with parents were associated with an increased suicide risk in depressed adolescents. So it appears essential to take intrafamilial relationships into account in depressed adolescents to prevent suicidal behaviours.
Sciences du Vivant/Médecine humaine et pathologie/Pédiatrie
Sciences du Vivant/Médecine humaine et pathologie/Psychiatrie et santé mentale
Anglais
1753-2000

Articles dans des revues avec comité de lecture
10.1186/1753-2000-7-8
Child and Adolescent Psychiatry and Mental Health (Child Adolesc Psychiatry Ment Health)
Publisher BioMed Central
ISSN 1753-2000 
internationale
16/03/2013
16/03/2013
7
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Suicide – Depression – Adolescent – Community survey
This survey was funded by the French Monitoring Center for Drugs and Drug Addiction. Grants from the Foundation Pfizer funded AC for this research.
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